Mardi, avec les enfants du catéchisme, nous lisions le texte de ce dimanche. Un des enfants a posé la question : « C’est quoi l’Agneau de Dieu » ? C’est une bonne question, et il est bien difficile d’y répondre en quelques mots ! Lorsque Jean le Baptiste prononce cette parole, le titre qu’il donne à Jésus évoque aussitôt l’agneau Pascal. Au temps de Moïse et d’Aaron, le Seigneur leur avait demandé de transmettre cette parole au peuple d’Israël :
« Le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison… On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera ! »… Et quand vos fils vous demanderont : “Que signifie pour vous ce rite ? Vous répondrez : “C’est le sacrifice de la Pâque en l’honneur du Seigneur ! »
Depuis lors, le Sacrifice de l’Agneau Pascal demeure pour le peuple d’Israël le rappel du jour ou le Seigneur les a sauvés de l’esclavage de l’Égypte. Le signe du sang de l’agneau sur le linteau des portes est signe de Salut. Ainsi, quand Jean-Baptiste dit « voici l’Agneau de Dieu qui enlève le Péché du monde », il désigne celui qui est le signe du salut de Dieu par son sang versé, par son corps livré. Il désigne celui qui est la réalité de ce salut, car nous le croyons, il est ressuscité ! Il est passé de la mort à la vie ! Il est le vivant qui nous donne la vie ! Il nous rachète de l’antique malédiction : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière ! »
Pour Jean-Baptiste comme pour nous, chrétiens, notre foi en Jésus Ressuscité nous amène à la source de l’Espérance, la source de l’Amour de Dieu pour nous. Et avec Jean-Baptiste, nous nous écrions : « Moi, j’ai vu et je rends témoignage : C’est lui, le Fils de Dieu » !
Père Albert Gambart