Jésus, dans l’évangile de ce jour, établit une analogie. De la même manière, nous pouvons aujourd’hui regarder vers le Christ fixé au bois de la croix afin d’être sauvés de tout le mal qui est en nous. A son interlocuteur, Nicodème, Jésus veut faire comprendre que le Fils de Dieu n’est pas venu dans le monde pour juger, mais bien pour sauver ! Nul ne va vers Dieu par la peur, mais bien plutôt par l’action de grâce, la reconnaissance, la renaissance par le don d’un amour gratuit !
Nous connaissons tous un peu le signe du « caducée », visible sur les véhicules de SOS médecins et dans des centres hospitaliers. Ce signe, qui figure un serpent sur un bâton, trouve son origine dans un récit de l’Ancien testament : le peuple doit regarder vers ce reptile fixé sur le bois afin d’être sauvé.
Et cependant Jésus parle aussi d’un jugement. Jugement, c’est-à-dire discernement. Discernement entre ce qui, dans notre vie, est orienté vers Dieu et ce qui refuse cette orientation pourtant libératrice. Et voici le plus fort ! Le Christ l’affirme : « celui qui croit en moi échappe au jugement » Comprendre ici qu’il nous offre d’échapper à la condamnation, mais que, pour cela, nous ne devons surtout pas échapper au discernement. Comment ? Simplement par la parole de Jésus qui est lumière éclairant les zones obscures de nos existences.
Heureux celles et ceux qui vont s’appuyer sur la parole du Christ pour laisser l’Esprit interroger leurs existences, lors du sacrement de la réconciliation qui sera proposé dans l’église mercredi 20 mars de 16h à 20h.
P. Alexis Bacquet