À ses disciples qui le pressent en disant : « tout le monde te cherche ! » Jésus répond : « Allons dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et Paul proclame avec une étonnante vigueur : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! »
Mais comment annoncer l’Évangile ? Cette question, elle doit trouver sa réponse dans chacune de nos vies. En ce dimanche où nous fêtons sœur Rosalie, souvenons-nous de l’enseignement de Saint Vincent de Paul, fondateur des filles de la charité : « Vous avez pour monastère les maisons des malades ; pour cellule, votre chambre de louage ; pour chapelle, l’église paroissiale ; pour cloître, les rues de la ville ; pour clôture, l’obéissance ; pour grille, la crainte de Dieu ; pour voile, la sainte modestie. »
Est-ce là une apologie de l’action au détriment de la prière ? Voici un témoignage sur sœur Rosalie : « Elle vivait continuellement la présence de Dieu : avait-elle une mission difficile à remplir, nous étions assurées de la voir monter à la chapelle ou de la trouver à genoux dans son bureau. »
Que ce soit saint Paul, la bienheureuse Rosalie, ou n’importe quelle grande figure de sainteté, nous voyons que c’est dans la présence de Dieu au cœur de leur vie que tous trouvent la force d’annoncer le Royaume de Dieu, tant par la parole que par les actes.
Alors, tournons-nous avec confiance vers le Seigneur : c’est à sa lumière que notre mission d’annoncer l’Évangile se révèle !
Père Albert Gambart