Aujourd’hui paraît Jean le Baptiste dans le désert. Par son vêtement, sa nourriture, sa parole il paraît austère, sévère ; pourtant ne nous y trompons pas, il annonce plus qu’un grand bonheur. Celui qui vient nous plongera (baptisera) dans l’Esprit Saint.
L’Esprit Saint, c’est lui qui est le lien d’amour du Père et du Fils et qui nous introduit au sein même de cet amour. Au lieu de la violence verbale et physique, il nous pousse au dialogue. Et quand le jugement et le mépris nous guettent, il nous ouvre au conseil et à l’intelligence du cœur. Quand la peur ou l’angoisse nous paralysent, il restaure en nous la confiance et la paix.
Par notre naissance au sein de l’humanité, par le baptême et chacun des sacrements (spécialement par la confirmation) nous avons déjà reçu l’Esprit Saint. Mais la vie et notre consentement au mal ont pu embrumer sa présence et nous tenir loin de son action. Jean Baptiste nous invite à bouger : « Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Mc14 »
Aujourd’hui, en ce temps de l’Avent, il convient que nous l’écoutions : le Sacrement de la réconciliation » (la confession), re-déploie en nous les dons de l’Esprit Saint par le pardon que Dieu nous donne. Pour cela nous est proposée
La Journée du Pardon du mercredi 16 décembre de 16h00 à 20h30
L’angoisse rode depuis le début de la pandémie et provoque inquiétude, paralysie, égoïsme et grande générosité. La violence de la rue arrive chez nous par tous les médias, et elle peut habiter notre maison, notre cœur et nos paroles. L’absence de célébrations religieuses a pu endormir notre prière ou nous installer dans le confort du duo « Fauteuil-Télévision » plus douillet que les chaises paillées de l’église. Et tant d’autres points auxquels chacun pourra réfléchir.
Réjouissons-nous : l’amour du Seigneur nous est donné en abondance : il guérit et pardonne.
P. Bernard Bommelaer