Dans le désert le peuple de l’alliance récrimine, il n’y croit plus, ne veut plus poursuivre sa route. Il est livré aux forces de mort. Face à la morsure brûlante et mortelle des serpents du désert « le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! » Nb 21,8
Depuis un an, la boussole de notre Monde ne sait plus où elle en est. L’aiguille aimantée cherche le pôle sauveur. Est-ce celui du vaccin contre la Covid ? Celui de la solidarité ? Celui de l’attention à notre prochain ? Le serpent qui sauve est-ce celui du caducée indiquant le cabinet médical, ou le pharmacien ?
Depuis un an, vers quel cap s’est orientée notre boussole ? Vers qui regardons-nous ? Nous sommes-nous tournés vers le seul Sauveur, le Christ. « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » Jn 3, 16
Au cœur de ce carême, rallions-nous à cette promesse de salut pour notre être tout entier, de corps et d’esprit, mais aussi pour nos proches, pour ceux que nous rencontrons, pour ceux que nous aimons comme pour ceux qui nous pèsent ou même que nous redoutons.
Par grâce, le Christ nous invite à la vie, à la vie éternelle. Rencontrons-le dans l’attention à nos frères démunis, par l’offrande de petits faits de vie, dans la prière, sans oublier le sacrement de réconciliation source de miséricorde.
Charles GAZEAU, diacre